La saison de Ligue 1 entre dans sa seconde manche. Comme chaque année à cette époque, il est temps de dresser un premier bilan des mois écoulés : qui a brillé, qui a déçu, qui a confirmé les attentes placées en lui, et qui peut encore rattraper le coup ? S’il est encore trop tôt pour décerner les lauriers officiels, la saison est, en revanche, suffisamment avancée pour qu’émergent certains jeunes talents ayant survolé le championnat au cours des derniers mois. Panorama non exhaustif des pépites qu’il va falloir suivre de près dans les rencontres à venir.
À Reims, le phénix Kamara ressuscité par Sanogo
Il revient de loin. Il le sait. Et il sait aussi à qui il doit sa remontada. Évoluant à Reims depuis l’été 2015, Hassane Kamara peut, chose assez rare pour un joueur professionnel, s’avouer satisfait de sa « reconversion » : formé au milieu, celui que les Champenois surnomment « HK » joue désormais en défense et n’a, depuis, jamais enchaîné autant de matches en cinq ans. « C’est seulement maintenant que je sors du lot, confie le jeune homme. C’est une question de maturité et de confiance. Pour progresser, il faut du temps ».
Philosophe, Kamara. Résilient, surtout : « Depuis le début de ma formation, je suis passé par des moments difficiles, concède-t-il encore. Mon mental m’a permis de surmonter ces épreuves ». Son mental, certes, mais aussi son agent, Bakari Sanogo, qui l’a soutenu à bout de bras. Kamara avoue l’avoir pris « pour un fou » d’avoir tant cru en lui. Ce que l’intéressé, doté d’une belle réputation de dénicheur de talents, confirme : « il faut être un peu fou pour croire en un gamin que tous les autres dédaignent. La réussite, c’est du talent, c’est du travail surtout. Beaucoup de travail. Mais aussi, toujours, un peu d’intuition ».
Une intuition qui paie : Hassane Kamara est désormais l’objet de toutes les attentions. Le Real Majorque a mis 3 millions d’euros sur la table pour l’attirer dans ses rangs. Refusé par Reims, avec qui le joueur est sous contrat jusqu’en juin 2021. Un club anglais aurait renchéri, passant la mise à 5 millions d’euros. Second refus. L’Olympique Lyonnais aurait également approché le club champenois, qui n’entend manifestement pas entamer de discussions à moins de 7, voire 8 millions d’euros. Un joli pied de nez pour Kamara, qui a désormais de belles perspectives de carrière.
Philosophe, Kamara. Résilient, surtout : « Depuis le début de ma formation, je suis passé par des moments difficiles, concède-t-il encore. Mon mental m’a permis de surmonter ces épreuves ». Son mental, certes, mais aussi son agent, Bakari Sanogo, qui l’a soutenu à bout de bras. Kamara avoue l’avoir pris « pour un fou » d’avoir tant cru en lui. Ce que l’intéressé, doté d’une belle réputation de dénicheur de talents, confirme : « il faut être un peu fou pour croire en un gamin que tous les autres dédaignent. La réussite, c’est du talent, c’est du travail surtout. Beaucoup de travail. Mais aussi, toujours, un peu d’intuition ».
Une intuition qui paie : Hassane Kamara est désormais l’objet de toutes les attentions. Le Real Majorque a mis 3 millions d’euros sur la table pour l’attirer dans ses rangs. Refusé par Reims, avec qui le joueur est sous contrat jusqu’en juin 2021. Un club anglais aurait renchéri, passant la mise à 5 millions d’euros. Second refus. L’Olympique Lyonnais aurait également approché le club champenois, qui n’entend manifestement pas entamer de discussions à moins de 7, voire 8 millions d’euros. Un joli pied de nez pour Kamara, qui a désormais de belles perspectives de carrière.
Eduardo Camavinga, l’homme qui valait 100 millions
Autre révélation de cette première moitié de saison, Eduardo Camavinga fait valser les superlatifs. À seulement 17 ans, le milieu de terrain a imposé sa bouille de gosse dans le paysage et est désormais un élément incontournable du club de Rennes. Performant, régulier, étonnamment mature pour son âge, aucun adversaire ne lui fait peur, qu’il s’agisse de l’OM ou du PSG. De quoi attiser les convoitises des plus grands, à commencer par le Real Madrid.
Désireux de rajeunir ses effectifs, le mythique club espagnol se serait en effet positionné et aurait approché le club breton en vue d’un transfert au cours de l’été prochain. Réponse des Rouge et Noir : 100 millions d’euros. Minimum. S’il y a évidemment une part de bluff derrière ces exigences, elles traduisent la détermination des Rennais, bien décidés à ne pas laisser Camavinga partir à la première occasion. Sous contrat jusqu’en 2022, « le Minot » intéresserait également le FC Barcelone, le Bayern Munich, Manchester City, voire le PSG... Autant de courtisans qui vont devoir convaincre... et sans doute patienter.
Désireux de rajeunir ses effectifs, le mythique club espagnol se serait en effet positionné et aurait approché le club breton en vue d’un transfert au cours de l’été prochain. Réponse des Rouge et Noir : 100 millions d’euros. Minimum. S’il y a évidemment une part de bluff derrière ces exigences, elles traduisent la détermination des Rennais, bien décidés à ne pas laisser Camavinga partir à la première occasion. Sous contrat jusqu’en 2022, « le Minot » intéresserait également le FC Barcelone, le Bayern Munich, Manchester City, voire le PSG... Autant de courtisans qui vont devoir convaincre... et sans doute patienter.
Boubacar Kamara se rend indispensable à l’OM
Si « on parle beaucoup de Camavinga à Rennes, Boubacar Kamara à un vrai rôle à l’Olympique de Marseille », estime quant à lui le journaliste Karim Nedjari. Kamara, un nom en or, même si Boubacar et Hassane ne sont pas apparentés... « À chaque fois qu’il (Boubacar) joue, je trouve que l’équipe est plus équilibrée. Il permet à tous les joueurs de l’OM d’être meilleurs sur le terrain », poursuit un Nedjari pas avare de compliments. Kamara s’est en effet rendu indispensable au onze marseillais, qui n’aura pas trop de lui s’il entend se maintenir en deuxième place du championnat. Et nul doute qu’à l’image de ses camarades Hassane et Eduardo, il fasse bientôt lui aussi s’affoler les compteurs des plus grands clubs européens.
La seconde partie du championnat doit permettre à ces jeunes talents de confirmer leur belle progression. Rendez-vous au moins de juin pour faire le bilan de la saison.
La seconde partie du championnat doit permettre à ces jeunes talents de confirmer leur belle progression. Rendez-vous au moins de juin pour faire le bilan de la saison.